vendredi 12 septembre 2014

4 - Notre départ


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 Départ pour le Congo pour rejoindre notre père

Notre famille provient de Seraing près de Liége
Notre père et notre mère proviennent de famille de mineurs. Mon père eu la chance de pouvoir faire des études à l’école technique de Seraing, ensuite il suivi des cours du soir pour terminer à l’école des mines de Seraing en qualité de conducteur de travaux.            
A sa sortie de l’école des mines il fut engagé au charbonnage de Maryhaie à Seraing sous la même fonction. 














Apres de nombreuses confirmations de départ à chaque fois annulées par Kilo Moto, ma mère reçu enfin l'ordre officiel. Elle en fut soulagée et heureuse, elle allait enfin rejoindre son mari.














Pour finir ce fut le Mar Del Plata



 - Notre départ pour rejoindre notre père à IZURU


 


Nous embarquons le 31 mai 1946 sur le « Mar del Plata » bateau de la compagnie maritime Belge. Arrivée à Matadi vers le 15 juin 1946.




















1951 - villeboat 'Albertville' - voyage vers le Congo - 

 villeboot Reis naar Congo



Suite 1951 - villeboat 'Albertville' - voyage vers le Congo -  villeboot Reis naar Congo







1951 - (film en noir et blanc) - voyage vers le Congo-Belge et le Rwanda-Urundi à bord du villeboat 'Albertville' - départ à partir d'Anvers (un peu long... sorry) - scènes de la vie à bord - la bassin de natation - le salon - le restaurant à l'heure du repas des enfants - fête enfantine avec déguisements - le baptême de l'Equateur

De Taina Vito











Après avoir quitté la Belgique (Bulaya) au terme de 15 jours de navigation nous arrivons en vue des côtes Africaines. Nous débarquerons à Matadi.

Nous quittons Matadi...et arrivons à Léo ou Stan, (je ne sais plus................) où mon frère fût attaqué par un chien!   Un homme qui avait pris conscience de la détresse de notre maman  nous invita pour souper et  m'offrit une petite voiture genre dinky toys.   Je me demande si ce monsieur n'était pas le fils du président ( Mari de tante Françoise qui habitait  aux biens communaux près de l'actuel Delhaize) .  Il avait des pigeons, et il s'appelait MEIRESONNE.

Nous ne prendrons pas le train Blanc, mais embarquerons sur un avion de la Sabena et arriverons à Irumu où mon père nous attendait.

Le voyage en avion se fera en compagnie de l'épouse de l'agent sanitaire et de ses deux enfants.   Relativement énervés,   les deux papas attendirent l'arrivée de l'avion avec impatience  car les renseignements transmis à Irumu par la Sabena sur le nombre de passagers étaient faux.  Ils avaient seulement renseigné 2 femmes et trois enfants.  Pendant le voyage de Belgique vers Matadi une maman aurait donc perdu un enfant!!!   A notre descente d'avion ils furent heureux et soulagés en s'apercevant que tout le monde était bien présent.


 Bien triste histoire, "LE DESTIN"…


Lors de notre premier voyage en bateau qui nous emmenait au fil des flots vers le Congo sur le "Mar Del Plata", nous étions très curieux, et émerveillés surtout…    La nature se présentait à nous, offrant à nos yeux ébahis toutes ses richesses…

"Nos voyages en avion me paraissaient sublimes.   Bien que l'envol de cet engin soit impressionnant, lorsque nous dépassions la cime des cieux, bien au-delà des nuages, je me complaisais à imaginer des montagnes recouvertes de neige mais aussi des troupeaux de moutons très blancs accompagnés de leurs petits agneaux…    …………………………………"

 C'est lors de notre premier voyage en bateau, sur le "Mar Del Plata" que notre mère fit connaissance avec l'officier radio (Le MARCONISTE).

Il faut dire qu'à cette époque, il fallait bien peu de temps pour que les passagers sympathisent avec l'équipage. 

Nous le côtoyions à chacun de nos trajets et furent surpris de le rencontrer à nouveau mais cette fois sur des vols aériens, (Congo-Belgique…   Belgique-Congo…).   Il avait quitté sa fonction dans la marine  pour "atterrir" dans  l'aviation…..  Sans aucuns complexes, à chaque escale au Caire, il offrait à tous les passagers le couscous ainsi que les boissons adéquates dans un petit restaurant de la ville…    Encore un très beau souvenir…

Un très beau souvenir qui fut cependant très assombrit le jour où nous apprîmes la fin tragique de cet avion qui s'écrasa violemment sur le sol près de Bunia, emportant dans cet accident toutes les personnes qui se trouvaient à bord . Une grande tristesse s'empara de nous. Nous les avions maintes fois  rencontrés ces visages au cours de nos nombreux voyages…

A chaque que fois que nous prenions l'avion, par la suite, nous ne pouvions nous empêcher d'y penser, et d'imaginer …



Statuts:Enquête Officielle
Date:vendredi 22 avril 1960
Heure:05:55 UTC
Type/Sous-type:Silhouette image of generic DC4 model; specific model in this crash may look slightly different
Douglas C-54A-DO (DC-4)
Compagnie:Sobelair
Immatriculation:OO-SBL
Numéro de série:3099
Année de Fabrication:1943
Heures de vol:30594
Moteurs:Pratt & Whitney R-2000-D5
Equipage:victimes: 7 / à bord: 7
Passagers:victimes: 28 / à bord: 28
Total:victimes: 35 / à bord: 35
Dégats de l'appareil:Détruit
Conséquences:Written off (damaged beyond repair)
Lieu de l'accident:8 km (5 milles) SE of Bunia Airport (BUX) (   République dém. du Cono) show on map
Phase de vol:En approche (APR)
Nature:Charter International
Aéroport de départ:Cairo International Airport (CAI/HECA), Egypte
Aéroport de destination:Bunia Airport (BUX/FZKA), République dém. du Cono
Détails:
A Douglas C-54 passenger plane was destroyed in an accident near Bunia, D.R.Congo. All 28 passengers and seven crew members were killed.
The Sobelair flight departed Brussel (BRU), Belgium at 09:11, April 21, on a flight to Elizabethville (now named Lubumbashi). Intermediate stops were planned at Rome, Cairo and Bunia. The flight left Cairo, Egypt at 20:49.
While descending towards Bunia, the C-54 flew into the Pic de Bogoro, some 60 metres below the summit.


CAUSES PROBABLES: "L'accident est dû au fait que le pilote, commandant de bord, a exécuté une procédure de percée alors que la hauteur de la base des nuages (plafond) était inférieure au minimum imposé par l'Administration et l'Exploitant."




Au cimetière de Bunia une aile de l'avion à été érigée en stèle en mémoire de cette catastrophe 



Epave





Epave dans la forêt












Accident
Dernière mise à jour: 25 Avril 2015
Statuts:
Date:mercredi 12 mai 1948
Heure:11h00
Type / Sous-Type:Silhouette image of generic DC4 model; specific model in this crash may look slightly different
Douglas DC-4-1009
Compagnie:Sabena
Immatriculation:OO-CBE
Numéro de série:42932
Année de Fabrication:1946
Equipage:Victimes: 7 / à bord: 7
Passagers:Victimes: 24 / à bord: 25
Total:Victimes: 31 / à bord: 32
Dégats de l'Appareil:Perte Totale
Conséquences:Radiés (dommages irréparables)
Lieu de l'accident:près de magazini (  Dém République. du Congo )
Phase de vol:En vol (ENR)
Nature:Transport de Passagers Nat.
Aéroport de départ:Aéroport Léopoldville-N'Djili (FIH / FZAA), République dém. du Congo
Aéroport de destination:Libenge aéroport (LIE / FZFA), République dém. du Congo


Détails: 
DC-4 OO-CBE pénétré une ligne très turbulent de nuages ​​à une altitude de 700 pieds. L'avion a perdu hauteur et se est écrasé dans une forêt. Le DC-4 était en route de Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) à Libenge. 

CAUSE PROBABLE: "Le pilote a volé l'avion dans le centre actif d'une tornade à basse altitude, et l'avion a été probablement forcé au sol par une rafale de donwnward."


 












Départ il y a 90 ans du 1er vol Bruxelles-Léopoldville
Il y a 90 ans s'envolait de Bruxelles le premier vol d'un avion belge à destination du Congo alors belge, un Handley Page w8 de la compagnie Sabena qui mit 51 jours à rejoindre Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa) ...
Ce raid avait débuté le 12 février 1925 - un jeudi - avec l'envol peu avant 08h00 du HP baptisé "Princesse Marie-José" au départ de l'aéroport de Haeren/Melsbroek. Aux commandes se trouvait Edmond Thieffry - un "as" de l'aviation militaire belge durant la Première Guerre mondiale -, entouré du copilote Léopold Roger et du mécanicien Jeff de Bruycker. Ils avaient rallié Léopoldville le 3 avril au terme d'un périple de 8.200 kilomètres, parcouru en 75 heures de vol effectif.
Nonante ans plus tard, il suffit de huit heures de vol sans escale pour relier Bruxelles à Kinshasa, a rappelé jeudi la compagnie aérienne Brussels Airlines.
Dix ans plus tard, la compagnie aérienne - aujourd'hui défunte - Sabena avait lancé sa première liaison régulière pour passagers entre la Belgique et le Congo, un vol encore aventureux qui prenait cinq jours. C'est en effet le 23 février 1935 qu'un trimoteur Fokker F.VII, immatriculé 00-AGH et piloté par le chef-pilote de la compagnie, le commandant Prosper Cocquyt, s'envolait de l'aéroport de Haren en direction de Léopoldville (aujourd'hui Kinshasa).
Le pilote était assisté du mécanicien Jean Schoon­broodt et du marconiste (radio) Fernand Mauper­tuis. Le directeur de la Sabena au Congo, Tony Orta, était l'unique passager de l'avion qui transportait en plus 83 kg de courrier.
A une vitesse moyenne de 150 km/h, il lui a fallu cinq jours et 56 heures de vol - à vue - pour arriver à destination, après des escales notamment à Marseille, Alicante, Oran, Colom Bechar, Reggan, Gao, Niamey, Fort Lamy et Coquilhatstad, soit 8.330 kilomètres.
L'avion était baptisé "Edmond Thieffry", en l'honneur du pionnier de la ligne, disparu le 11 avril 1929 dans l'est du Congo belge quatre ans après avoir réalisé son exploit. La LBC (Ligne Bruxelles-Congo), "véritable pièce maîtresse dans la stratégie aéronautique belge", selon l'expression de l'historien Guy Vanthemsche, devenait réalité.
Vingt-cinq ans plus tard, en 1960, la Sabena mettait en ligne son premier avion à réaction, le Boeing 707, réduisant ainsi la durée du vol à moins de dix heures.

Un seul passager pour le premier vol vers le Congo
Publié le dimanche 21 février 2010 à 00h00 - Mis à jour le dimanche 21 février 2010 à 00h00
         
La Sabena inaugurait sa ligne vers Léopoldville le 23 février 1935
KINSHASA La SN Brussels Airlines propose cinq départs par semaine pour Kinshasa. Et cinq autres dans l’autre sens. Un trajet qui, selon les horaires, se fait en huit heures ou en neuf heures vingt-cinq minutes.
Le premier vol proposé par la Sabena, en ligne régulière, est parti le 23 février 1935 au matin (voici juste 75 ans) et il n’est arrivé sur place que cinq jours et demi plus tard, après cinquante heures passées effectivement dans les airs. En ce temps-là, on ne volait que de jour et on passait les nuits aux escales, prévues à Oran (Algérie), Reggan (en plein Sahara), Niamey (au Niger), Fort Lamy (aujourd’hui N’Djamena, capitale du Tchad) et Coquilhatville (aujourd’hui Mbandaka, au Congo).
L’appareil utilisé pour ce voyage était alors un Fokker F VII piloté par Prosper Cocquyt, Jean Schoonbroodt, avec aussi un mécanicien, Ferdinand Maupertuis. Ce vol historique ne comptait… qu’un seul passager. Et encore ! Il s’agissait du directeur de la Sabena, Tony Orta.
Il faut dire que l’appareil n’aurait pu accueillir que deux passagers car l’essentiel du trafic aérien de l’époque était le courrier et le fret. L’appareil avait été baptisé le Edmond Thieffry du nom du pionnier qui, dix ans plus tôt, avait réalisé le premier vol Bruxelles-Léopoldville. En 1925, Thieffry avait mis 51 jours pour parcourir la distance, dont 75 heures 25 minutes en vol effectif. Un an plus tard, un équipage militaire réalisait le premier aller-retour.
Parti le 9 mars 1926, l’avion revenait à Bruxelles le 12 avril. Après 100 heures et 26 minutes de vol effectif.
Quatre tentatives se soldaient ensuite par quatre échecs successifs. Un appareil s’était écrasé sur un plateau de Champagne; un autre fut forcé d’atterrir dès Philippeville, pour cause de brouillard, et l’avion fut endommagé en touchant le sol; un troisième s’est retrouvé dans un marais entre Nîmes et Montpellier et le dernier fut victime d’une dramatique panne d’essence au-dessus des Pyrénées.
En 1930, une nouvelle tentative, menée par le Liégeois Robert Fabry et par Omer Vanderlinden, permit de relier Bruxelles et Léopoldville en huit jours. Dès la fin de 1931, la Sabena se mit à étudier l’éventualité d’une ligne régulière. Le principal obstacle n’était pas technique mais administratif : les jeunes compagnies étrangères considèrent qu’une escale de la Sabena sur leur territoire apporte de la concurrence. Par exemple, jusqu’en 1935, la Sabena n’a pas été autorisée à proposer des vols Bruxelles-Paris dont les Français se gardaient l’exclusivité.
Cette ligne Bruxelles-Léopoldville mit plus de trois ans à se construire. L’objectif était donc essentiellement lié au courrier et au fret.
En 1935, un vol est organisé tous les quatorze jours avec deux sièges disponibles pour les passagers.
En 1936, la société achète de nouveaux appareils qui permettent à la Sabena de transporter six passagers par vol vers le Congo et en 1938, d’autres qui font le voyage en trois jours, pour huit passagers. Un vol est programmé chaque semaine.
En 1945, les Douglas américains feront la distance en dix-sept heures et, à partir de 1965, le vol Bruxelles-Léopoldville en huit heures sera déjà possible.
Eddy Przybylski
Jean Schoonbroodt, Prosper Cocquyt et le mécanicien Ferdinand Maupertuis ont conduit à bon aérodrome de premier vol historique, voici 75 ans.



















DC- 4 Khartoum







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