vendredi 8 août 2014

17 - Poste de Galaia - Kilo Moto 1949-1950.

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Poste de Galaia




Le fourmilier.


Ma mère acheta un magnifique fourmilier à un chasseur Pygmée.   Cet animal  s'habitua très rapidement à nous et finit par courir dans notre propriété sans y être entravé.   Un matin, ne levoyant plus, nous nous mettons, un peu inquiets, à la recherche de notre animal...   Les heures passaient, sans succès.   Le soir venu, dépités et tristes, nous nous fîmes une raison, nous disant qu'il était vraisemblablement retourné de lui-même en forêt.   Plusieurs jours après sa disparition, en parcourant les allées des maisons de notre personnel, nous retrouvons malheureusement sa carcasse...    Un de nos boy ne c'était pas privé et l'avait mangé...   Au fond de nous-même, nous souhaitions que cet horrible goinfre se torde de douleurs intestinales...   NON MAIS!!!   La gourmandise est un vilain défaut tout de même...




Notre maison















Chez nous à Gallaia






Pépée (Germaine) ma petite copine du bac à sable...   Son papa était ingénieur à Kilo Moto, nous avons côtoyé sa famille dans plusieurs postes, sa soeur Thérèse (Gros Bec) et son frère Michel.


Les djiques.

Amusant de jouer dans le " Potopote" (la boue) et dans le sable mais attention aux djiques, Gaby, Claudeet ma copine du bac à sable Germaine Frapart

(Pépée)"Tunga pénétrant" aussi appelée puce "djique" ou "chique" est très répandue

 dans le sable et la poussière en milieu tropical. Elle s'incruste sous la peau des personnes qui marchent pieds nus.Comme je courais souvent pieds nus ou en sandales, j' en attrapais souvent.   Ces bestioles se logeaient et pondaient bien volontiers sous les ongles des doigts de pieds ce qui provoquaient d'intenses démangeaisons et boursouflures.

Pour les enlever, pas besoin de médecin!   il n'y avait qu'un seul moyen!   Faire appel en toute confiance à notre personnel indigène qui était passé maître en la matière.   Ils utilisaient une aiguille ou une épine avec laquelle ils trouaient la poche  pour pouvoir extraire ces djiques et leurs œufs.   Ce qui se faisait, en général, sans douleurs.

 Très répandues en milieu tropical, elles vivent dans le sable et la poussière en se nourrissant plusieurs fois par jour sur des hôtes animaux et humains qu'elles quittent à la fin du repas.Une fois fécondée, la femelle de Tunga penetrans se cherche un hôte, homme ou animal, pour mener ses oeufs à maturité. Elle pénètre par un sillon ou crevasse de la peau (souvent au niveau des orteils) et se met à enfler jusqu'à atteindre en 8 à 10 j. la taille d'un petit pois, bien visible sous la peau distendue de l'hôte.Sa maturation entraîne des manifestations inflammatoires : démangeaisons, douleurs, ... qui ne cessent qu'au moment de la ponte des oeufs et de l'expulsion de la puce laissant un petit orifice susceptible de s'infecter.


"Les oxyures.".
Un autre parasite nous pourrissait aussi la vie.   Les minuscules vers blancs !   Ils pondent dans la terre et le sable.   Nous, petits enfants, tout en nous amusant, nous n'avions pas conscience du danger, malgré les recommandations de nos parents.   Les œufs, absolument invisibles, s'incrustaient sous les ongles des doigts de la main!    ET GARE A QUI NE SE LAVAIT PAS LES MAINS!!!     Si vous aviez le malheur de manger à ce moment là, vous avaliez inévitablement ces foutus œufs, qui éclosaient sans vergogne dans notre organisme  pour ressortir ensuite bien aisément par notre angélus.. (PARDON!!!)   notre ANUS... en nous infligeant également d'horribles démangeaisons..........    Il n'y avait dans ce cas que deux remèdes...   Soit se rendre à l'hôpital pour se munir d'un vermifuge (très efficace!) mais encore fallait il que l'état des routes soit praticable (voir saison des pluies) ou alors, les extraire à la main!   Il fallait donc pincer ces "boutons" qui étaient le nid de ces horribles petites bébêtes microscopiques.   Ce soin très douloureux et particulier était en général pratiqué en ultime recours par nos mamans afin de tenir jusqu'à la bonne saison pour pouvoir nous rendre à l'hôpital sans désagréments..










Notre Mère




Galaïa Au Congo pas d’anti-puces il fallait 
épouiller les chiens






Galaïa Entraînement au tir à l'arc




Les champignons.

Un matin, alors que nous étions plongés dans un sommeil profond, nous voici réveillés en sursaut pas une terrible détonation!!!   Curieux et encore à moitié endormis nous nous précipitons vers la fenêtre… Un paysage hivernal et féerique s'offrait à nos yeux…   Un immense tapis blanc recouvrait notre jardin et les alentours de la maison.  -MAMAN, MAMAN…  IL A NEIGE!!! 
Nous précipitant à l'extérieur nous constatons, ébahis, qu'il s'agissait en fait de milliers de petits champignons en formes de parapluie à demi fermés…   A voir les indigènes les cueillir nous comprenons vite qu'ils connaissaient bien ce phénomène "magique" et qu'ils étaient donc comestibles…
Avec nos parents, les boys et leur famille nous nous mettons gaiement à la "chasse aux précieux végétaux"  pour les partager ensuite avec toutes les personnes qui se trouvaient là   (Tiens cela me rappelle un peu la chasse aux œufs de Pâques…)
PLUS JAMAIS je n'ai mangé d'aussi bons champignons!   J'en ai encore l'eau à la bouche rien que d'y penser…!   UN VRAI REGAL!
Merci à toi DAME NATURE.






Chez nous avec les Pirotte . Puis avec les Piéchon













 Galaia Retour du champ avec un superbe régime de bananes




Galaïa Le planton de mon père













Kuku Yango Ana Kufa - The Ruby's



 Galaia Si tu arrives à fumer la pipe sans être malade tu seras un homme et tu pourras avoir le chapeau du bwana


 Galaia Jeune garçon prêt à partir. à la chasse aux filets


 Galaia Un évolué et sa fille





Danse vilage de Galaia









Les Pirotte et leurs singes







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